Gestes qui sauvent

Été et baignade : ne laissez pas l’hydrocution gâcher vos vacances

Sommaire

Quand les températures grimpent, le premier réflexe est souvent de plonger dans une eau bien fraîche pour se rafraîchir. Pourtant, ce moment de détente peut rapidement tourner au drame si certaines précautions ne sont pas respectées. 

Qu’est-ce que l’hydrocution ?

L’hydrocution est un choc thermique provoqué par une différence brutale de température entre le corps, échauffé par l’air ambiant ou l’exposition au soleil, et une eau plus froide. Cette différence peut entraîner un malaise, une syncope, voire un arrêt cardiaque dans les cas les plus graves. Le danger est souvent sous-estimé, car il peut survenir dans des contextes familiers ou apparemment inoffensifs.

Chaque année, des accidents liés à l’hydrocution sont recensés, parfois mortels, souvent évitables. Il est difficile de quantifier précisément le nombre d’hydrocutions, car elles sont fréquemment confondues avec les noyades. En France, on recense chaque année environ 20 000 noyades, dont 500 sont mortelles. Loin d’être la seule cause de ces drames, l’hydrocution en est néanmoins une explication possible, d’où l’expression parfois utilisée de « noyade syncopale ».

Les bons réflexes pour éviter l’hydrocution

Pour limiter les risques, il est essentiel d’adopter quelques gestes simples mais efficaces :

  • Entrer progressivement dans l’eau : commencez par vous mouiller la nuque, le ventre et les bras pour habituer votre corps à la température. Évitez les plongeons brusques, surtout après une longue exposition au soleil.
  • Rester vigilant, même dans un environnement familier : l’hydrocution ne touche pas uniquement les baigneurs en mer. Lacs, rivières, torrents et piscines privées sont également concernés. Une eau calme peut être trompeusement froide, et chez soi, on a tendance à baisser la garde.
  • Se méfier des variations de température dans l’eau : certaines zones peuvent être soudainement plus froides, notamment en présence de courants. Ce changement brutal peut suffire à provoquer une syncope.
  • Ne pas sous-estimer les faibles profondeurs : la majorité des noyades ont lieu dans moins d’un mètre d’eau. Une perte de connaissance dans ces conditions suffit à entraîner une noyade, même pour une personne en bonne condition physique.
  • Surveiller les personnes à risque : enfants, personnes âgées ou atteintes de troubles cardiaques sont plus vulnérables face au choc thermique. Une attention renforcée est indispensable.

Pour aller plus loin : Découvrez notre article Bien préparer ses vacances, parole de sauveteur

Pourquoi se former peut faire la différence

En cas d’hydrocution, chaque seconde compte. Savoir réagir rapidement peut sauver une vie. C’est là qu’interviennent les formations gestes qui sauvent et les formations de secourisme au travail. Elles permettent d’apprendre les bons réflexes : sécuriser la victime, alerter les secours, pratiquer un massage cardiaque si nécessaire. Ce sont des compétences précieuses, aussi bien dans le cadre professionnel que personnel.

Mais au-delà de l’urgence, c’est toute une culture de la prévention des risques qu’il faut encourager. Grâce à nos modules adaptés à chaque environnement, chacun peut apprendre à identifier les dangers, à adopter les bons comportements et à sensibiliser son entourage. Ces réflexes, simples et efficaces, s’appliquent à toutes les situations de la vie quotidienne.

Chez Salvum, nous croyons qu’une équipe formée est une équipe en sécurité. Alors, cet été, ne laissez pas la prévention prendre des vacances.

Contactez-nous pour former vos collaborateurs aux gestes qui sauvent et faire de la sécurité un réflexe.

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