Gestes qui sauvent

Que faire en cas d'arrêt cardiaque ?

Sommaire

Salvum, start-up de l’économie sociale et solidaire, vous propose d’apprendre les gestes de secours lorsqu’une personne est en arrêt cardiaque.

Chaque année en France, environ 40 000 personnes meurent prématurément d’un arrêt cardiaque. Cela n’arrive pas qu’aux autres et les premières minutes qui suivent l’arrêt cardiaque sont déterminantes pour la victime. D’ailleurs, sans prise en charge immédiate, plus de 92% de ces arrêts cardiaques sont fatals. Et là où le bât blesse justement, c’est que 7 fois 10 ces arrêts surviennent devant des témoins qui ne savent pas toujours quoi faire. Et si on inversait la donne ? Les gestes sont simples, accessibles et peuvent assurément sauver des vies.

Comment reconnaître qu’une personne est en arrêt cardiaque ?

La personne est inconsciente, c’est-à-dire qu’elle ne répond pas à vos questions, même après que vous vous êtes assuré qu’elle ne dormait pas. Il vous faut vérifier si elle respire ou non car c’est cela qui va déterminer les gestes de secours à réaliser. Pour la respiration, basculez sa tête en arrière doucement afin de surélever le menton et ainsi libérer les voies aériennes. Prenez plusieurs secondes pour observer les mouvements ou non de l’abdomen. Si la victime ne respire pas, elle est en arrêt cardiaque.

Alerter, masser, défibriller

Pas de panique, face à un arrêt cardiaque, le plus important est d’agir vite. Appelez le 112 ou bien faites appeler par d’éventuels témoins.

L’urgence est au massage. En effet, le cœur ne fonctionne plus ou pas correctement, le massage cardiaque va donc prendre le relais. Placez-vous au niveau du thorax de la victime et positionnez le talon de votre main (la partie la plus dure de la main) au milieu de la poitrine. Complétez par votre seconde main par-dessus afin d’apporter davantage de force au massage, gardez les bras bien tendus et comprimez (environ ⅓ de la cage thoracique) sur un rythme de 100 à 120 compressions par minutes . C’est assez rapide et très éprouvant. N’hésitez pas à vous faire relayer par quelqu’un d’autre toutes les deux minutes afin de maintenir un massage cardiaque efficace.

Concernant l’apport en oxygène par le biais du fameux bouche-à-bouche, il est déconseillé de le pratiquer en période de pandémie pour des raisons évidentes de contagion. Si vous ne connaissez pas la personne, on ne vous recommande pas de réaliser les deux insufflations (bouche-à-bouche). Vous ne faites que masser. Si vous connaissez la personne, qu’il s’agit d’un membre de votre famille et que cela ne vous rebute pas de faire deux insufflations, vous pouvez les mettre en œuvre toutes les 30 compressions thoraciques.

En parallèle du massage cardiaque, demander à un témoin d’aller chercher un défibrillateur si celui-ci est trop loin. Ne vous arrêtez jamais de masser, sauf pour poser le défibrillateur. Cette action ne prend que quelques secondes. Une fois le défibrillateur posé, continuez le massage jusqu’à ce que la machine vous indique qu’elle souhaite délivrer un choc.

 

 

  • Sans prise en charge immédiate, plus de 92 % des arrêts cardiaques sont fatals.
  • 7 fois sur 10, ces arrêts surviennent devant témoins, mais seulement 40 % de ceux-ci font les gestes de premier secours.
  • Le taux de survie à un arrêt cardiaque en France est au maximum de 8 % contre 40% dans d’autres pays européens.


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